Le théier ou Camellia Sinensis est l’arbre sur lequel on prélève les feuilles de thé. Ce petit arbuste dense, persistant et compact est originaire du Sud-Est de l’Asie.
A partir de l’infusion des feuilles, on obtient la boisson la plus consommée au monde derrière l’eau : le thé.
Les principaux types de thé proviennent de cet arbuste : le thé vert, le thé noir, le thé blanc, le thé oolong, le thé pu-erh… mais pas le rooibos bien qu’il soit appelé “thé rouge”.
Lisez cet article pour connaitre la différence.
Le Camellia Sinensis
Désormais, on admet qu’il n’y a qu’une seule espèce de théier appelée par le code international de nomenclature botanique le Camellia Sinensis.
Il a été introduit dans différents milieux climatiques (en Asie, en Afrique, en région méditerranéenne…). Pour survivre et s’adapter à ces différents climats, il a développé des formes très différentes. On trouve de ce fait, beaucoup de variétés particulières.
Dans un souci de simplicité, on distingue essentiellement deux variétés :
Théier de Chine
Le Camellia Sinensis var Sinensis (de Chine) : et arbuste mesure de 1 à 3 mètres et ses feuilles mates, dures et vert sombre mesurent de 3 à 6 centimètres.
Théier Assamica
C’est le type le plus rustique, cultivé dans les régions où la production est très ancienne (Chine et Japon).
Le Camellia Sinensis var Assamica mesure de 10 à 20 mètres et ses feuilles de 15 à 20 cm sont luisantes, souples et vert clair.
Ce type est le plus productif et cultivé dans les régions tropicales où la production de thé a été introduite.
Entre ces deux types, on trouve beaucoup de formes intermédiaires, résultant de croisement entre les variétés.
Si la manufacture détermine le produit fini, les spécificités variétales ont une incidence sur la qualité du cru.
Culture de l’arbre à thé
C’est une plante à feuillage persistant dont la période de végétation annuelle est de 7 mois (d’avril à octobre).
Elle nécessite un climat chaud et humide, avec une exposition au soleil de quelques heures par jour minimum.